Pour son premier long-métrage, Hervé Renoh nous offre un huis clos éprouvant pour les nerfs et réjouissant pour l’oeil en trouvant un parfait équilibre entre une esthétique gothique et une structure narrative ancrée dans le réel. L’Homme est au centre de cette oeuvre envoûtante, de cette tragédie baroque où s’enchevêtrent destin, vengeance et remords. Admirablement filmé et mis en scène, REQUIEM sait également s’appuyer sur des décors somptueux et une musique mystique.
L’Écran Fantastique
REQUIEM, à la forme sombre et élaborée, est un fim d’action qui peut séduire le cinéphile qui ne recherche pas autre chose tout autant que celui qui demande au cinéma d’avoir un sens (...) Sans doute est-ce la raison pour laquelle il est interprété par des comédiens à la personnalié marquée. Rien de sirupeux, en effet, ou de superficiel dans le jeu de Patrick Dell’Isola et de Moussa Maaskri... Une violence qui hurle pour appeler une rédemption. Celle du cinéma français ?
La Provence
Hervé Renoh aligne règlements de compte et gunfights d’une méchanceté saisissante où prise d’otage sanglantes, appels à la raison et rédemption de l’âme se mélangent dans une violence purificatrice comme on a rarement vu dans les polars français. Soutenu par des acteurs bouillonants aux trognes hallucinées, REQUIEM est le vrai coup de poing de cet été.
Rock & Folk
Ce qui frappe en premier, c'est assurément la qualité technique de REQUIEM, aussi bien au niveau de la réalisation (variée et dynamique), que des éclairages (toujours très soignés) ou du montage (nerveux et fluide) (...) Le jeune réalisateur croit en son film et en l'histoire qu'il raconte, et cela se sent. On n'a donc jamais l'impression d'avoir affaire à du cinéma au rabais. Cela est encore renforcé par un casting varié et très compétent.
Devildead/DVD
Orchestré sous la forme d’un crescendo diabolique sur fond d’opéra baroque, le REQUIEM d’Hervé Renoh est une descente aux enfers sans échappatoire, entachée de surgissements de violence brute, qui commence par un bain de sang pour s’achever au milieu des flammes (…) Le climat visuel, résolument expressionniste, est particulièrement réussi; aucun dérapage non plus du côté de la mise en scène, pourtant périlleuse. Quant à l’interprétation, elle est irréprochable, les comédiens étant épatants de brutalité primaire ou de psychologie intériorisée.
Comme au Cinéma
Premier film d'Hervé Renoh (à la fois réalisateur, scénariste et même co-auteur d'une partie de la B.O.F.) Requiem est un petit film de genre bien de chez nous produit par Fidélité Films, via sa production Bee Movies. Malgré un budget de misère, ce jeune réalisateur talentueux a tout donné pour nous livrer un petit film nerveux qui bourrine grave par moments. Grâce notamment à un générique, une bande-son, et un montage particulièrement soignés, il a réussi à créer un univers artistique bien à lui, largement teinté de mysticisme. En effet, la lumière du film est particulièrement soignée (on a parfois l'impression d'être dans un film de Ridley Scott) et Requiem détonne d'un point de vue visuel, bien loin des productions franchouillardes plan-plan habituelles, en recourant à des effets techniques élaborés (notamment le ``ramping`` ou les accélérations d'images). Les fusillades, elles, n'ont rien à envier aux accrochages nerveux du final de Way of The Gun. Côté casting, Patrick Dell'Isola et Moussa Maaskri sont impecs(…) on ne peut que saluer l'initiative d'Hervé Renoh de mettre un coup de pied dans la fourmilière du paysage cinématographique français.
Ciné Mag